L’évaluation des modalités de prise en charge des symptômes du bas appareil urinaire est rendue difficile, en raison de l’importance de l’effet placebo rapporté dans les études. La mesure de l'« International Prostate Symtom Score » (IPSS) est le principal outil. Mais on ne peut parler de bénéfice qu’à partir d’une amélioration de quatre ou cinq points, et il ne devient vraiment significatif qu’au-delà d’un gain de huit ou neuf points. L’effet attendu des médicaments actifs est de six points pour l’IPSS et de 2 ml/s pour le débit maximal. Pour l’effet placebo, ces chiffres sont respectivement de quatre points et de 1,2 ml/s. Pour les traitements mini-invasifs, l’évaluation est de moindre qualité, le marquage CE étant plutôt un marqueur d’innocuité et de reproductibilité. Ainsi, beaucoup de traitements sont évalués, avec de bons résultats dans des études de cohorte, mais non confirmés à moyen terme et/ou dans les essais randomisés. La nouveauté attire, mais majore l’effet placebo.
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