La demande d’injections d’acide hyaluronique connaît un essor considérable, à la fois dans les cabinets de médecine esthétique mais aussi dans un cadre non contrôlé, auprès de personnes sans formation et sans conditions d’asepsie. Or, ces injections sont associées à un certain nombre de complications, dont la plus redoutée est l’embolisation d’une artère terminale, qui survient le plus souvent dans les zones à risque que sont la glabelle, la base alaire nasale, le nez ou la lèvre.
Cette complication peut être immédiate, cas le plus fréquent, et suspectée face à un blanchiment juste après l’injection. Un consensus d’experts recommande notamment l’application de compresses chaudes, de patch de nitroglycérine, des injections répétées de hyaluronidase associées à des massages de la zone. La survenue de symptômes oculaires, à type de vision floue, perte de vision ou douleurs oculaires, doit faire adresser le patient en urgence à un ophtalmologiste pour qu’il bénéficie, le cas échéant, d’une injection rétrobulbaire de hyaluronidase.
Article précédent
L’acné, une maladie mondiale
Article suivant
Les SMS du congrès JDP 2023
L’heure des avancées thérapeutiques
De nouveaux allergènes de contact
Le continent noir de la dépigmentation volontaire
Les IST restent d’actualité
L’acné, une maladie mondiale
Complications des injectables
Les SMS du congrès JDP 2023
VIH : le virome intestinal et l’immunité sont altérés chez les nourrissons exposés non infectés
Une première implantation réussie du cœur artificiel total Bivacor sans valve aux États-Unis
JO : une circulation du Sars-CoV-2 stable mais à surveiller
Traitement et prévention du VIH : du nouveau sur le PrEPVacc, le cabotégravir et l’abacavir au congrès AIDS 2024