Une étude dont les résultats étaient très attendus, COMMANDER-HF, visait à évaluer versus placebo les bénéfices du rivaroxaban chez des patients insuffisants cardiaques avec une maladie coronaire associée, et décompensation récente. « Il s’agissait donc de patients particulièrement à risque, présentant un terrain a priori propice à la thrombose », souligne le Pr Pathak (clinique Pasteur, Toulouse). Des études antérieures avaient été menées avec la warfarine, qui n’avait pas permis de réduire le risque d’événement cardiovasculaire et dont l’administration avait été associée à un risque accru de complications hémorragiques.
Quelque 5 000 patients en rythme sinusal ont été randomisés pour recevoir, en plus d’une double antiagrégation plaquettaire, soit du rivaroxaban à la posologie de 2,5 mg deux fois par jour, soit un placebo. Après vingt mois de suivi, aucune différence n’a été retrouvée sur le critère primaire d’évaluation, qui associait mortalité de toute cause, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral : 25 % sous rivaroxaban vs 26,2 % sous placebo (p = 0,27). Aucune différence non plus sur le critère sécurité, qui associait hémorragies fatales et hémorragies exposant à un handicap.
D'après un entretien avec le Pr Atul Pathak, clinique Pasteur, Toulouse.
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