Les SMS du congrès ERS 2022

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Publié le 30/09/2022
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L’infection à Covid-19 affecte habituellement les voies respiratoires supérieures et les cordes vocales, ce qui entraîne des changements dans la voix du sujet infecté. Une étude (OA 1626) a montré que l’intelligence artificielle pouvait être utilisée pour détecter l’infection à Covid-19 dans la voix, au moyen d’une application pour téléphone mobile.

Une étude canadienne (PA591) a inclus 10 volontaires (5 hommes et 5 femmes) non-fumeurs et en bonne santé. Chaque volontaire respiré de l’air filtré pendant 4 heures, puis de l’air contenant des gaz d’échappement diesel à trois concentrations différentes (20, 50 et 150 µg/m³ de particules fines PM 2,5) pendant le même temps. Des échantillons de sang ont été analysés après chaque exposition. Les résultats montrent que l’exposition aux gaz d’échappement diesel a des effets différents chez les hommes et chez les femmes et que la pollution de l’air semble plus dangereuse pour les femmes.

Une étude randomisée de phase 3 a étudié l’effet d’un antagoniste du récepteur P2X3, le géfapixant, chez des patients ayant une toux chronique réfractaire (> 8 semaines sans pathologie respiratoire connue) depuis moins d’un an. 415 patients ont été randomisés contre placebo. Le changement moyen du score LCQ total à la 12e semaine était de 4,34 [3,84-4,83] pour le géfapixant 45 mg deux fois par jour, vs. 3,59 [3,09 -4,09] pour le placebo (PA 4182).

L’étude Telvent avait pour objectif d’analyser l’évolution de la qualité de la ventilation non invasive chez les patients inclus dans Etapes. 343 patients ont été inclus, dont 145 traités pour une BPCO. À la mise en place d’Etapes, 28 % des patients placés sous VNI depuis moins d’un mois avaient une qualité de la VNI insuffisante, contre 23 % de ceux ventilés depuis plus d’un mois. Après un an de suivi, seuls 13 % des patients étaient insuffisamment ventilés.

Dr Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin