Une méta-analyse à grande échelle confirme que la schizophrénie expose à de nombreux risques durant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale. Les données de 26 études, portant entre 1999 et 2021 sur des femmes présentant une schizophrénie et leurs nouveau-nés (n = 43 611) ont été comparées à celles de témoins (n = 40 948 272).
Il existe des risques plus élevés de diabète gestationnel (OR = 2,35), d’hypertension gravidique (OR = 1,55), de prééclampsie/éclampsie (OR = 1,85), d’hémorragies ante-partum (OR = 2,28) et post-partum (OR = 1,14), de décollement placentaire (OR = 2,20). Concernant l’accouchement, un plus grand risque de césarienne (1,33), d’accouchement prématuré (1,79) et très prématuré (2,31), de faible poids à la naissance (1,75) et de malformations congénitales (1,86). Enfin, la mortalité infantile est beaucoup plus élevée : décès post-néonatal (2,87), décès infantile (2,33).
Communication du Dr Damien Etchecopar-Etchart (Marseille)
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