STRASS est un essai randomisé contrôlé de 18 mois conduit chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) en rémission (DAS 28 ‹ 2,6) stable depuis plus de 6 mois, sous anti-TNF sous cutané (etanercept ou adalimumab), comparant une stratégie d’espacement des injections (bras E, n = 67) à une stratégie de maintien thérapeutique (bras M, n = 73). La rechute était définie par un DAS 28› 2,6 et un ΔDAS 28› 0,6.
Sur 137 patients inclus, l’âge moyen était de 55 ans avec une PR datant de 9,5 ans. L’indice d’activité de la maladie DAS 28 était à 1,8 et l’indice fonctionnel HAQ à 0,4 (score allant de 0 = aucun retentissement à 3). À 18 mois, 27 % des patients du bras E avaient arrêté leur traitement, 45 % l’avaient espacé. On notait des rechutes plus fréquentes dans le bras E (81 % versus 55 % dans le bras M) et dans le groupe adalimumab (77 % versus 60 % pour l’etanercept). La médiane de rechute dans le bras E était de 9 mois pour l’adalimumab et 12 mois pour l’etanercept versus 18 mois dans le bras M quelle que soit la molécule. De plus, un HAQ initialement élevé était un facteur prédictif de rechute (OR 3,4) alors qu’un DAS 28 bas était prédictif d’une rémission persistante (OR 0,32). À la fin de l’étude le DAS 28 était de 2,7 ±1,1 dans le bras E versus 2,2 ± 1,2 dans le bras M. Si l’équivalence des 2 stratégies n’était pas démontrée, l’espacement était possible chez la majorité des patients. Le paradigme est désormais de cibler la dose minimale.
Résumés 9614, 9761, 9814
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Une prévalence de près de 0,9 %
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HLA B27 positif dans 3 cas sur 4
La part de facteurs environnementaux
Une reprise de l’activité professionnelle six fois sur dix
Les patients prennent la parole
Les bénéfices d’un programme infirmier
L’intérêt de la musicothérapie dans le cadre d’une cure thermale
Pas de supériorité démontrée du plasma riche en plaquettes
Des répercussions importantes sur les activités quotidiennes
Changer de classe thérapeutique
Intérêt d’un suivi téléphonique
L’infiltration épidurale caudale efficace chez un patient sur deux
Une prévalence de près de 0,9 %
Espacer les injections d’anti-TNF
Les bénéfices de la viscosupplémentation
Moins de corticoïdes
Quand débuter un anti-TNF?
Un effet protecteur sur la perte osseuse
Efficacité confirmée
Le denosumab après 75 ans
Infiltration et mobilisation passive
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