Le choix de la méthode d’interruption volontaire de grossesse (IVG) revient aux patientes. L’IVG médicamenteuse n’est possible en ambulatoire en ville que jusqu’à 7 semaines d’aménorrhée (SA). Sa prise en charge nécessite deux consultations avec un délai de réflexion de 48 heures, un entretien psychosocial obligatoire pour les mineures, la prise de mifépristone (600 mg) au cabinet puis de misoprostol (400 mg) de 36 à 48 h plus tard à domicile, en présence d’une personne de confiance. La patiente doit pouvoir joindre le centre d’orthogénie à tout moment. Un traitement antalgique de niveau 1 et 2 et une contraception sont également prescrits. Une carte de groupe ainsi que le dosage des b-HCG et/ou une échographie pelvienne sont des prérequis indispensables.
Une consultation de contrôle avec des b-HCG et/ou une échographie est réalisée 14 à 21 jours après. Le praticien souhaitant prendre en charge les IVG médicamenteuses en ambulatoire en ville doit avoir établi une convention avec un centre d’orthogénie. Il doit également se fournir les médicaments en pharmacie (ordonnance avec « commande à usage professionnel »).
Entre 7 et 9 SA, l’IVG médicamenteuse est possible mais nécessite une hospitalisation. L’étude Rymma montre un succès de 92 % dans ce contexte, sans différence significative avec des IVG en deçà de 7 SA. Au-delà de 9 SA et jusqu’à 14 SA, l’IVG ne peut être pratiquée que par voie chirurgicale.
Hôpital Foch, Suresnnes Symposium « Quelle prise en charge de l’IVG médicamenteuse et des fausses couches en 2019 ? » soutenu par Nordic Pharma
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