Au niveau mondial, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de morbimortalité. En 2019, elles auraient ainsi été responsables de 18,9 millions de décès. Cette même année, selon les données d'une vaste étude (global burden of disease study) qui analyse l’impact de 87 facteurs de risque dans 204 pays et territoires, la pollution aurait été à l’origine de 9 millions de décès, dont 5,1 millions (61,9 %) de cause cardiovasculaire (31,7 % de maladie coronaire et 27,7 % d’accidents vasculaires cérébraux). Une revue publiée l’an dernier dans le « New England Journal of Medicine » (1) rappelle que la pollution atmosphérique comprend celle de l’air ambiant (issue notamment du CO2, des particules fines, des métaux lourds…), mais aussi celle au domicile (combustibles, produits nettoyants, bougies ...).
(1) Rajagopalan S et al. N Engl J Med 2021; 385:1881-92
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